Réf : 12-014
- Année : Avril 2012
| Médecine de populations Réglementations Pathologie |
Thème : | Epidémiologie Police Sanitaire Infectieuse |
Vétérinaires CDM pour l'AFSCA
Agents de l'AFSCA
En 2009, le programme de surveillance a été modifié, concentrant les analyses sur les animaux à risques (avortements, importations en provenance de pays non indemnes)
En décembre 2010, cette maladie a de nouveau défié la chronique, mais pour une courte durée. Le foyer a été vite maîtrisé et les conséquences ont été limitées.
Début mars 2012, un nouveau foyer est apparu en province de Namur. Suite au " tracing " des échanges de bovins et aux analyses réalisées dans plus de 200 exploitations (qui ont été bloquées dans l'attente des résultats finaux), plusieurs nouveaux foyers sont apparus. Ce " tracing " en cours fait que le nombre d'exploitations bloquées dépasse maintenant les 400.
La surveillance, la vigilance et les mesures de précaution sont donc de mise pour éviter la propagation de la maladie et la remise en cause du statut indemne du pays, qui aurait un impact dramatique sur l'économie agricole.
Le rôle des praticiens ruraux et des experts en abattoir et en certification sera donc primordial. Or beaucoup d'entre eux n'ont pas connu l'expression clinique de cette anthropozoonose. Il est donc nécessaire de faire le point de la situation et de leur présenter les données actualisées de cette maladie.
Agrément
- AFSCA - CDM : oui : la brucellose est une maladie à déclaration obligatoire dont la surveillance se fait également dans les abattoirs (détection des signes cliniques ou prélèvements lors d'abattage sur ordre) et lors de certification
- DQV : oui : le cahier des charges QFL reprend la réglementation et le suivi des maladies à déclaration obligatoire. De plus, le lait cru est un vecteur potentiel de contamination.
- Décrire les principales caractéristiques de la brucellose et de son agent étiologique
- Cerner les facteurs de risque de transmission de la maladie
- Réaliser les missions de surveillance et de déclaration le cas échéant
- Conseiller et prendre les mesures adéquates en matière de prévention
20 h : Pierre Viatour, AFSCA UPC Namur : présentation factuelle de la situation actuelle : historique et évolution des foyers en cours, méthodologie de travail des autorités et mesures prises.
20 h 15 : Professeur Jean-Jacques Letesson, Unité d'immunologie et de microbiologie aux FUNDP : Brucella sa biologie et sa pathologie. quelques rappels utiles et nécessaires sur la maladie !
20 h 30 : David Fretin, CERVA : les méthodes de diagnostic mises en ouvre et le typage des souches de brucella. la bactérie rencontrée maintenant est-elle la même que celle des années 80 ? est-on plus efficace, plus précis, plus rapide dans le diagnostic ?
20 h 45 : Professeur Claude Saegerman, Unité d'épidémiologie et analyse de risques appliquées aux sciences vétérinaires, FMV, ULg : les outils épidémiologiques appliqués au cas de la brucellose : pourquoi et comment enquêter ? Quelles sont les mesures de biosécurité à prendre pour se prémunir de nouveaux cas ?
21 h : Professeur Jacques Godfroid, Department of Food Safety and Infection Biology, Norwegian School of Veterinary Science, Tromsó, Norway (et ancien du CERVA) : La faune sauvage est-elle victime ou vectrice de la brucellose ?
21 h 15 : pause
21 h 45 : Jean-Yves Houtain, ARSIA.: L'épidémio-surveillance active et passive de la brucellose en pratique: Des screenings hivernaux au protocole avortement (le plus "efficace" en terme de détection) mais aussi rappeler qu'il y a d'autres mesures en place à ne pas négliger comme le "tracing individuel d'animaux importés" et le Screening dans les troupeaux "Pas d'avortement".
22 h : table ronde avec les différents intervenants : débat avec les praticiens
23 h : drink de clôture, pour prolonger encore le débat
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