Détail formation |
Le diagnostic biologique des maladies transmissibles aux chiens par les tiques. | ||||
Réf : 07-a0-c-1
- Année : 2007
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Formateur : | Monsieur MOLLET Jean-Jacques | |||
Diplôme principal : | Pharmacien-3 | |||
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Domaine : |
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Espèce : | ||||
Mots clés : | infection, tique, borréliose, erhlichiose, piroplasmose, chien | |||
Nature de la formation : | ||||
Type de contenu : | ||||
Niveau de la formation : | ||||
Langue de la formation : | Français | |||
Durée : | 2 heures | |||
Fractionnement : | ||||
Nombre de PFCC potentiels : | ||||
Public cible : | Vétérinaires praticiens des animaux de compagnie |
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Prérequis souhaités : | vétérinaire |
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Nombres d'apprenants : | min. : 0 - max. : 0 | |||
Justifications: | Les changements climatiques récents induisent une modification des écosystèmes menant à l'émergence de maladies infectieuses nouvellement autochtones, telles que borréliose, erhlichiose, piroplasmose... Le praticien doit être formé à les connaître, les diagnostiquer et connaître le traitement à mettre en oeuvre.
Questions auxquelles les vétérinaires qui viendront se former voudraient avoir une réponse : - Quels sont les agents pathogènes transmissibles par les tiques que je suis susceptible de rencontrer ? - Comment s'y retrouver dans les dénominations qui changent sans cesse ? Pourquoi changent-elles ? - Y a t'il des moyens préventifs pour éviter ces infections ? - Quand dois-je suspecter une telle infection ? - Quel test de laboratoire demander et comment cibler cette demande en fonction de la symptomatologie observée ? - Quelles sont les limites des examens de laboratoire dans ce type de pathologie ? - Quel traitement curatif dois-je mettre en oeuvre ? |
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Objectifs : | Au terme de la formation, l'apprenant sera capable de
- justifier sa demande d'examen de laboratoire complémentaire sur base des symptômes cliniques observés - d'interpréter le résultat de l'examen complémentaire demandé - appliquer le traitement préventif et/ou curatif adapté à la pathologie causale |
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Résumé : | Les tiques sont des acariens parasites hématophages de vertébrés. Elles sont considérées dans leur ensemble comme les vecteurs du plus grand nombre de micro-organismes différents. Pour des raisons évidentes de concision, le sujet sera limité aux parasites transmissibles aux chiens.
La borréliose ou maladie de Lyme est la maladie vectorielle la plus répandue et la plus fréquente de l'hémisphère Nord et est transmise par les tiques du complexe Ixodes ricinus. Les espèces du complexe Ixodes ricinus transmettent bien d'autres agents pathogènes pour l'homme et les animaux domestiques et sauvages (virus de l'encéphalite à tique, ehrlichiose, piroplasmose du bétail, à). Rhipicephalus sanguineus est dans nos contrées le vecteur de maladies bactériennes (ehrlichioses, haemobartonellose, rickettsiose) et parasitaires (piroplasmose, hepatozoonose). L'ehrlichiose canine à E. canis est de répartition mondiale mais elle est particulièrement fréquente dans les pays tropicaux et subtropicaux. Anaplasma platys et A. phagocytophilum sont responsables de maladies à comportement similaire. Les animaux atteints présentent le plus souvent un épisode fébrile associé à différents troubles hématologiques. Les complications observées en l'absence de traitement sont le passage à la chronicité ou une évolution mortelle. L'haemobartonellose est une parasitose érythrocytaire conduisant à une hémolyse plus ou moins importante dépendant entre autres de l'état immunitaire du patient. Les infections par Babesia canis (piroplasmose) sont bien connues dans le bassin méditerranéen mais sont devenues autochtones depuis quelques années. Elles se caractérisent par un épisode d'anémie hémolytique le plus souvent mortel en l'absence de traitement spécifique. L'hépatozoonose (H. canis) est une protozoose systémique encore largement méconnue, souvent d'évolution latente ou se traduisant par une symptomatologie variée. Le diagnostic médical n'est pas toujours aisé et se basera non seulement sur la présence de symptômes évocateurs mais également sur l'anamnèse. Le diagnostic biologique est un complément très intéressant et se base actuellement sur deux piliers : la recherche directe de l'agent causal sur des frottis sanguins et la sérologie. Ces deux méthodes n'ont pas la même valeur en fonction de l'agent causal recherché. Des méthodes d'amplification de biologie moléculaire (PCR) viendront parfaire l'arsenal du laboratoire mais ne sont pas encore disponibles aisément. Des traitements curatifs spécifiques existent pour toutes ces pathologies mais une bonne connaissance du risque permet la mise en oeuvre de mesures prophylactiques relativement efficaces. En conclusion, les tiques sont liées à des maladies émergentes, ré-émergentes ou qui le sont potentiellement. En effet, les changements environnementaux (réchauffement de la biosphère, introduction d'espèces,...) peuvent modifier le contact entre espèces hôtes et parasites avec comme conséquence l'augmentation de la fréquence de certaines maladies transmises par les tiques (borréliose, ehrlichioses, piroplasmose...). Cette émergence oblige le vétérinaire à inclure ces maladies dans leur pratique quotidienne. |
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Moyens pédagogiques utilisés : | Projecteur Multi Média, PC | |||
Notes téléchargeables : | ||||
Lien vers site(s) : | ||||
Evaluation(s) : | ||||
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